La journée Nationale du Hockey féminin du 8 mars 2015 s’est transformée en
La 1 finit son année dans le sang et la douleur! Bon, surtout Dan…
Ce dimanche voyait, au stade Marin, le début des matchs retour du championnat de N3 de notre équipe 1. Ayant battu tous ses adversaires, elle les abordait avec une confiance et une décontraction légitimes bien que peut-être un peu trop anticipées… Le temps était triste, très triste… Seul un Breton dépressif et neurasthénique l’eût trouvé à la limite du supportable: un gros crachin et une température si basse qu’elle inspirait à mon compagnon de banc de touche une réflexion empreinte d’angoisse: « Je ne sens plus mes doigts! Ils vont tomber!!!!! »
Je ne vous le cacherai pas, la première mi-temps fût d’une tristesse incroyable. Les meilleures occasions étaient à mettre à l’actif du CFP, nos visiteurs du jour. L’un de leurs attaquants se retrouvait même seul face au but vide à seulement 5 mètres de la ligne et envoyait inexplicablement la balle en sortie (j’en profite pour lui rappeler que sa petite enveloppe lui sera donnée par le Gros Nono, notre charmant homme main, au fond de l’impasse du sans-retour, ce mercredi à 2h45…).
L’ennui relatif qui guide la narration de cette première période me permet, chers lecteurs, de vous faire bénéficier de réponses que je dus donner à quelques charmantes têtes blondes qui étaient sur le bord du terrain et qui, voyant Cyril enfiler le costume de gardien, m’assaillirent de questions sur cette noble confrérie qui fut assez peu mise à l’honneur dans ces lignes depuis le début de saison. Je vous livre la conversation telle qu’elle se tînt, ou presque…
– Oooooooooh, c’est qui lui?
– C’est Cyril, notre gardien de but.
– C’est quoi un gardien de but?
– C’est un joueur un peu spécial qui est là pour empêcher la balle de rentrer dans le but.
– C’est quoi un but?
– In peto: la conversation promet d’être longue… Sourire et: Tu vois la petite cage au bout du terrain avec les filets. C’est çà. Si la balle rentre dedans, çà fait un point.
– Dans le filet?
– Oui.
– Alors le gardien de but, il est dans le filet, comme un poisson?
– Non!
– Si, même que moi je me suis approché un jour et ben il sentait pareil qu’un poisson pourri!
(NDLR: interrompons ces charmants échanges afin d’exprimer toute notre compassion à tous les gardiens de hockey de la Terre et d’au-delà, si importants et pourtant si désagréables olfactivement à côtoyer…)
– Mais non! C’est son matériel! Pour le gardien de l’équipe en face, il faudrait vérifier, mais pour Cyril, je t’assure que c’est son matériel!
– Pourquoi il est pas de la même couleur que les autres?
– Pour qu’on le voit bien sur le terrain.
– Ah… Et pourquoi il a de grosses jambes et un casque?
– Toujours le matériel. Les jambes, ce sont des guêtres. Cà a l’air très impressionnant parce que Cyril, en plus, a de gros mollets… Et sur sa tête, le casque sert à protéger la balle.
– Hein?
– Eh oui, il a la tête tellement dure que si la balle le touche à cet endroit, elle risque de se casser. Et c’est cher une balle, alors on fait attention…
– Noooooooooon!!!!!!!
Ah! Chers bambins… Nous verrons plus bas que cette particularité physique de Cyril ne s’applique malheureusement pas à Dan. Mais ne brûlons pas les étapes…
La première mi-temps s’achevait donc sur un triste 0-0 pluvieux et frigorifiant. Les quelques Teckels présents s’ennuyaient ferme et la nervosité ambiante montait doucement mais sûrement.
Au troisième quart-temps, la balle continuait à circuler gentiment entre les joueurs saint-mauriens qui peinaient à franchir la ligne d’avantage, et était parfois emmenée avec beaucoup d’incisivité (ndlr: ce mot aura fait bondir les amoureux du Petit Robert que vous êtes, mais il est bien comme l’efficacité de nos adversaires en ce jour… inexistant…) vers nos buts. Sans réussite, donc.
C’est au final dans le quatrième quart-temps que les choses s’emballèrent.
Pour notre plus grande consternation, Daniel voulait faire la preuve qu’il avait lui aussi la tête dure et n’hésitait pas à essayer de reprendre de l’arcade sourcilière une balle (très) mal contrôlée par un adversaire. La balle franchissait l’épiderme en se glissant entre deux pores de transpiration, froissait, en entrant dans le derme, deux ou trois muscles érecteurs de poil, effrayait une glande sudoripare exocrine qui allait se cacher derrière une glande sébacée qui passait par là, atteignait l’hypoderme où, en raison du manque de cellules adipeuses, elle ravageait les réseaux veineux et artériels et picotait les terminaisons nerveuses avant d’être arrêtée net entre la plaque orbitale de l’os ethmoïdal et la suture frontozygomatique. En bref, il a eu mal et çà a saigné.
La bonne nouvelle est que Dan va bien. La mauvaise est qu’il sera dorénavant marqué d’une cicatrice partant de la pommette et remontant jusqu’au cuir chevelu en passant par son œil. J’en entends déjà qui commencent à chanter le générique d’Albator… Et je dis non! Nous ne profiterons pas de ces lignes pour affubler notre malheureux milieu de terrain d’un sobriquet fondé sur le physique! Non-non-non-non! Non et re-non. Non, non… Non? Vous êtes taquins… Toujours est-il qu’il devait nous quitter et que son talent allait nous manquer, un peu.
En effet, Dan joue dans notre équipe le rôle si important de livreur à domicile sur les petits corners. Vous le verriez partir sur sa petite mobylette rouge de la ligne de fond pour livrer la balle à Dada qui la sert sur un plateau à Alex qui l’expédie dans la crosse de Papy… De l’horlogerie suisse! Une phase de jeu qui nous a sauvés sur bien des matchs depuis le début de saison… Et là sans Dan, l’obtention d’un petit corner à cinq minutes de la fin du match nous plongeait dans la perplexité. C’est Quentin qui se proposait finalement pour donner la balle. Hélas, là où Dan est une mobylette pétaradante, Quentin faisait office de diesel… Sa donne manquait Dada de trois bons mètres et nous ne devions qu’à notre opiniâtreté et à la maladresse adverse d’obtenir un nouveau petit corner. Ce devait être le bon! La donne était cette fois parfaite, trouvait Dada, qui trouvait Alex dont le push, repoussé une première fois, était finalement repris de volée et à bout portant par un Quentin venu très rapidement couvrir le premier poteau.
1-0!!!! Enfin!!!!
Le CFP poussait et mettait beaucoup d’agressivité en fin de partie. Agressivité qui conduisait à un léger énervement de Quentin qui, après avoir été bousculé, mettait une main sur le col de son adversaire, une main sur l’élastique de son short, prenait trois pas d’élan et le propulsait hors du terrain après un fort beau vol plané qui, incompréhensiblement, ne provoquait pas l’admiration des arbitres. Qu’il était pourtant beau cet aéronef vert qui battait des ailes pour tenter vainement de retrouver un semblant de dignité en plein vol… Comme il aurait sans doute aimé aussi avoir un train d’atterrissage…
Nous tenions le choc et finissions par remporter une partie qu’un ou deux ans en arrière, nous aurions sans doute perdue.
Neuf, matchs, neuf victoires, nous passerons l’hiver au chaud! Place à présent à la salle mais nous sommes impatients de vous retrouver, et de nous retrouver nous-mêmes, aux beaux jours pour savoir si nous pourrons maintenir ce remarquable état de forme!
Amène tes copines!
Et si on regardait une petite vidéo de l’équipe 2 dimanche dernier contre l’USMT? Merci Stéphane Lc.
Sécurité lors de la pratique du hockey
Bonjour, Notre club lance une campagne de sensibilisation à la sécurité lors de la pratique du hockey sur gazon et du hockey en salle. mu legend zen for sale Nous vous demandons de nous aider dans cette démarche en veillant à ce que vos enfants disposent de tout le matériel de protection nécessaire à la pratique du hockey: protège-tibias et protège-dents. Si le protège-tibias, tout comme la crosse, constitue déjà un équipement obligatoire dans les règles du jeu, la possession et l’utilisation d’un protège-dents, parfois vécue comme une gêne par les plus jeunes joueurs, fait aujourd’hui l’objet d’une très forte recommandation que nous relayons auprès de l’ensemble des joueurs. buy mu legend zen Il nous paraît donc essentiel qu’ils s’y habituent dès à présent. legend zen for sale Des consignes strictes ont été passées aux encadrants du club afin qu’ils assurent auprès de leurs joueurs la promotion de ces équipements de sécurité.
Encore une partition parfaitement jouée par notre équipe 1!!!!
L’équipe fanion du HSCSM jouait ce week-end l’ultime rencontre de la phase aller de son championnat de Nationale 3 gazon, en zone 2, escalier B, 3ème porte à droite après l’ascenseur. Après des duels âpres, rugueux, pour ne pas dire désespérants sur le plan du jeu, nos nous rendions à Chartres, en des terres connues tout à la fois, sur les dernières saisons, pour le fair-play affiché et pour la qualité technique du jeu pratiqué. La dernière place occupée par l’équipe locale dans notre championnat n’était pas révélatrice de son potentiel, nous allions bientôt l’apprendre à nos dépens.
Alarmé par les retards à répétition de ses joueurs aux rassemblements d’avant match, notre coach sagace et bienveillant, tellement qu’il est fort tellement qu’il est beau tellement qu’il me fait jouer, décidait de prendre une marge raisonnable de sécurité en fixant, pour une rencontre à 11 heures sur le stade de la Madeleine de Chartres, un rendez-vous à son équipe pour un départ à 4 heures 18 du matin, tellement qu’il est précis tellement qu’il est précautionneux. Vous vous en doutez, ce qui devait arriver arriva et nous nous retrouvions tous à 6 heures du matin dans les faubourgs chartrains pour prendre nos marques sur le superbe et tout récent terrain dont nos adversaires du jour bénéficient.
Bien évidemment, pareil déplacement (si loin de Saint-Maur), en pareille saison (si loin des beaux jours), par un tel temps (si loin du soleil) et de tels horaires (si loin de midi), avait découragé la plupart des plus hargneux des Teckels, fidèles supporters du club qui donnent habituellement de la voix sur les bords du terrain saint-maurien. Seul au poste, fidèle parmi les fidèles, Vincent, le Teckel chef, poil plus si long que çà et truffe humide, n’hésitait pas à partir en chasse de café dès son arrivée afin de soulager les plus frileux d’entre nous.
Je ne vous laisserai pas plus longtemps dans l’expectative. Nous avons, selon les propres mots clairvoyants de notre coach bien aimé et cætera et cætera, livré notre plus mauvais match depuis le début de la saison! Notre jeu fût bon par intermittence, précis de temps en temps et efficace seulement parfois… Mais mes amis, quelles fois! Il y a du bon à retirer de chaque épreuve et, si nous ne fûmes pas toujours collectivement à la hauteur de l’enjeu, il y a fort à parier qu’au travers de ce match nous nous élevions individuellement, en tout cas certains d’entre nous. Et c’est de ces hommes que je vous parlerai plus bas ! De leurs peurs, de leurs espoirs, de leur réussitte ou de leur échec… Mais laissons cela pour l’instant et passons au match…
Le premier quart-temps démarrait plutôt bien pour notre équipe qui s’installait dans la moitié de terrain adverse. Les Chartrains, casaque rouge, culotte bleue, restaient néanmoins menaçants et parvenaient à plusieurs reprises à s’infiltrer dans notre zone, obtenant même des petits corners sur lesquels ils obligeaient Greg, notre régional de l’étape, à sortir le grand jeu avec une horizontale main opposée fort inspirée sur son côté droit. Pour nôtre part, les phases offensives se succédaient avec beaucoup d’envie et peu de succès. Le match partait néanmoins sur un bon rythme et était plaisant à suivre pour l’ensemble des spectateurs.
Le second quart-temps, alors même que nous sentions notre potentiel supérieur au leur, commençait de la plus absurde des façons! Un redoublement de passes côté droit de Chartres permettait à leurs milieux d’envoyer un balle forte dans l’axe de la zone saint-maurienne. Un chartrain passant par là de façon presque hasardeuse touchait la pelote dont la trajectoire se trouvait altérée selon un angle imprévisible et imprévu qui tout à la fois déstabilisait nos défenseurs et trompait la vigilance d’un Greg convaincu de son bon droit tant la reprise semblait extérieure à la zone. Hélas ! La vidéo était formelle et l’arbitre validait justement ce premier but de la partie pour Chartres.
1-0 pour les locaux avec deux quart-temps et demi encore à jouer… L’heure du réveil, l’heure des histoires d’hommes !
Afin que nos lecteurs profitent au mieux de leur lecture en ce jour, nous leur demanderons un rien de mise en situation, un chouia de travail qui leur permettra de comprendre au mieux notre état d’esprit à certains moments clés du match. Nous vous inviterons donc au fil des lignes à ouvrir certaines adresses internet et à vous placer aux moments indiqués puis à reprendre votre lecture…
Dès la remise en jeu, les blancs franciliens repartaient à l’assaut du but et tentaient de déséquilibrer l’équipe adverse en faisant circuler rapidement la balle. Et enfin, une passe de Dan parvenait à l’intérieur de la surface adverse, légèrement sur la gauche, à Jean-Mi.
Ah ! Jean-Mi, la gauche et la droite… Une longue histoire de je t’aime moi non plus qui depuis le début de saison lui vaut régulièrement des remontrances posées, amicales et constructives de la part de notre coach, ai-je dit qu’il est fantastique ? Lorsqu’il commence un match arrière droit et qu’il se retrouve milieu gauche, remontrance ! Lorsqu’il entre milieu gauche et qu’il se déporte milieu droit, remontrance ! Lorsqu’il est arrière gauche et que la poursuite d’un adversaire le fait passer à droite, remontrance encore ! Mais est-ce sa faute s’il est victime d’une déficience de la latéralisation ?
Cette fois-ci, c’est bien en tant que milieu gauche qu’il recevait, parfaitement placé, la balle de Dan et…
Pour Jean-Mi : Sir Edward Elgar – Pomp and Circumstance March No.1 , https://www.youtube.com/watch?v=moL4MkJ-aLk , on commence à 4 minutes et 51 secondes.
Après deux pas d’ajustement dans la surface et un coup d’œil vers le but, il lançait ses poignets vers l’arrière, faisait deux moulinets d’élan et, animé de tout son désespoir, de toute sa rage, de toute cette frustration née de son envie de bien se positionner jamais assouvie, toppait magistralement son shoot qui par l’effet de la puissance de ce dernier et la souplesse du terrain rebondissait haut, si haut que nul ne semblait en mesure de la reprendre… Un homme pourtant relève le défi, il est jeune, il est rouge, il est bien intentionné. Il saute, s’élève, touche la balle et la propulse dans la lucarne du gardien médusé !
Le but est accordé à Jean-Mi qui prend un instant pour regarder vers l’horizon et toiser du haut de sa réussite des années de dyslexie enfin vaincue. Il est magnifique.
1-1 entre les deux équipes à la mi-temps ! La seconde période allait confirmer la domination des blancs et nous permettre d’apprécier tout particulièrement le travail de plusieurs joueurs.
Les locaux ont durant toute cette dernière partie du match multiplié les contre-attaques, butant invariablement sur l’arrière-garde saint-maurienne et notamment sur Nico, le coach revenu au terrain.
Pour Nico : Pirates of the Carribean, https://www.youtube.com/watch?v=8eXixQpROHM , on commence à 0 minutes et 14 secondes.
Quel match de notre Nico ! Incisif sur chacune de ses interventions, parfaitement placé pour couper les trajectoires des longues balles adverses, premier relanceur, présent alors même que ses coéquipiers perdaient des balles et que la situation devenait désespérée… Il faisait quelques fautes, bien sûr, mais toujours dans l’esprit ! Un adversaire qui vole à trois mètres, c’est dans l’esprit ! Une crosse adverse qui se casse sur une attaque, c’est dans l’esprit ! Un plongeon à faire pour récupérer une balle improbable au risque de se retrouver écorché sur toute la partie antérieure des jambes, c’est dans l’esprit ! Çà picote, mais c’est dans l’esprit ! Impressionnant, vous dis-je !
Malgré toute leur bonne volonté, les Chartrains allait devoir déchanter sur un but amené par la droite, poussé dans la surface par Dada et repris par une déviation papyesque de Pipi. Mais était-ce un hasard… ?
Pour Pipi et Papy : Queen, It’s a kind of magic, https://www.youtube.com/watch?v=0p_1QSUsbsM , début à 0 minute et 11 secondes.
La balle de David transperçait les lignes adverses, Papy et Pipi faisant le même appel se retrouvaient tous deux en position de dévier cette balle lorsque Papy, se servant de sa crosse comme d’une baguette, lançait un peu de son fameux je-ne-sais-quoi qui depuis si longtemps méduse les défenses et déroute les partenaires. Son fluide se transmettait à Pipi qui plaçait comme par enchantement sa crosse au bon endroit, sur la trajectoire de cette balle virevoltante qui ainsi aiguillée prenait à contre-pied le gardien adverse et achevait sa trajectoire dans la si petite portion de ligne non défendue… Un trou de souris… Un miracle, peut-être, ou le talent…
2-1 en notre faveur et les attaques se succèdent à présent. Chartres fatigue, le pressing haut de notre équipe porte ses fruits et Cyril, comment dire… ?
Pour Cyril : Survivor, The eye of the tiger, https://www.youtube.com/watch?v=btPJPFnesV4 , dès le début.
Cyril était éminemment déçu de ne pas avoir trouvé l’ouverture lors de son match précédent face à Blanc-Mesnil. Il rêvait de marquer face à ses anciens partenaires et nous ressentions sur le banc son vif désir de marquer ce match de son empreinte. A chacune de ses rentrées, il donnait tout, il appelait, revenait, se multipliait jusqu’à ce qu’il récupère une balle dans la surface adverse, face à la ligne de touche côté droit. S’engageait alors un véritable combat entre lui, le gardien et pas moins de trois défenseurs rouges. Les crosses s’attaquaient, la balle rebondissait comme dans un flipper, elle se levait avant d’être violemment rabattue vers le sol… Cyril se mettait en protection et empêchait le gardien d’intervenir. Écartant les bras et se propulsant en avant, il laissait sur place deux défenseurs et menaçait de dépasser le troisième en revenant vers le centre de la surface. Il croyait être passé mais dans cette amicale bousculade il trébuchait, il allait s’écraser de toute sa longueur sur le frais tapis vert lorsque dans un sursaut d’énergie il inspirait une immense bouffée d’air, gonflait son abdomen qui lui permettait de faire le culbuto et lui offrait l’allonge nécessaire pour tenter un shoot de revers ! La frappe était parfaite, elle s’élevait, elle était forte ! Mais elle échouait finalement dans le gant du gardien revenu in extremis sauver son but… C’eût été le but de l’année ! L’attaquant saint-maurien se relevait, groggy encore après ce rude combat, légitimement déçu d’avoir échoué si près de la perfection… Mais il reviendra, oh oui, il reviendra.
2-1 toujours et les organismes sont à bout. Les attaques placées se font plus rares et les incursions se font à présent en conduite de balle. C’est ce moment que choisit David pour un numéro d’équilibriste peu ordinaire…
Pour Dada : The Benny Hill theme, https://www.youtube.com/watch?v=MK6TXMsvgQg , dès le début.
Dada récupérait donc la balle à 35 mètres du but plein axe. D’un enchaînement de petits pas de gauche et de droite il mystifiait un premier défenseur, posant sa crosse au sol, il en profitait pour nouer entre eux les lacets d’un autre adversaire en une fraction de seconde et reprenait sa course pendant que sa malheureuse victime s’étalait sur le terrain. Partant vers la gauche, il réussissait deux tours sur lui-même, étourdissant un troisième défenseur. Il s’approchait de la zone, montrait la balle à gauche, montrait la balle à droite, la faisait disparaître dans sa manche et la faisait réapparaître trois mètres plus loin, déjà dans la zone adverse. Là, subissant le retour enfin efficace d’un défenseur et la sortie du gardien, il tentait une passe à Jean-Mi, idéalement placé au poteau. Malheureusement, la balle était déviée et échouait à portée de raclette de JB, seul pratiquement face au but à sept mètres quarante-trois de l’objectif. JB regardait alors la balle , interrogeait poliment chacun de ses coéquipiers pour savoir si çà ne les dérangeait pas qu’il tentât lui-même de finir l’action… Une fois, deux fois, trois fois, adjugé au gros attaquant avec le numéro 16 !!!! Rapide coup de fil à l’orchestre symphonique et aux chœurs de de Radio France qui s’installent promptement dans les gradins. Tout le monde est en place? Bien! Raclette parfaitement exécutée (si monsieur Nico!) et BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT !!!! De moi ! Si, si, si, si !!!!!!!! M-O-I, moi !!!!!!!! Je tiens à remercier mes partenaires, qui ont tout donné, mon agent bien sûr, qui a bâti ma carrière, mes entraîneurs sans qui rien n’aurait été possible, ma famille, qui a tant sacrifié pour me permettre de me rendre aujourd’hui à Chartres…
Pour JB: Beethoven, symphonie n°9 « Ode à la joie », https://www.youtube.com/watch?v=8nGhHL6Dhok&feature=youtube_gdata_player , à partir de 1 minute et 37 secondes.
3-1 score final pour le HSCSM ! Huitième victoire en autant de matchs, tous nos adversaires ont mordu la poussière sur ce début de saison !!!!
J’espère que vous pardonnerez la longueur de ce résumé et l’enthousiasme que j’ai mis à l’écrire. J’espère vraiment que les prochains matchs me donneront encore l’occasion de me lancer dans des descriptions aussi objectives de nos futurs exploits.
Peut-être dès dimanche prochain au stade Marin contre le CFP ? Venez nombreux !
Journée Nationale du Développement du Hockey Francilien
La Une encore victorieuse mais… Scandale au stade Marin!
Chers amis, c’est le cœur lourd que je rédige aujourd’hui ces quelques lignes. Si, habituellement, le hockey apporte à nos existences ce zeste de folie, de joie et de bien-être nécessaire au déroulement harmonieux d’un week-end réussi (un peu comme la tranche d’ananas sur le bord du verre contenant une pina colada n’est pas indispensable mais apporte au buveur de la place de la République ce je ne sais quoi qui lui donne l’impression de déguster son cocktail sur une plage de sable blanc… Enfin, à la cinquième pina colada, çà le fait immanquablement), il nous faut bien admettre que le match entre Saint-Maur et Blanc-Mesnil qui se tint le dimanche 6 novembre 2016 ne fut pas de cette nature.
Lorsqu’un match vous laisse une telle amertume au fond du moi, du surmoi et du remoi, il n’est pas aisé de dépassionner le débat et d’en tirer des conclusions objectives. C’est pour cette raison que cet article vous est livré plus tardivement qu’à l’accoutumée, il fallait que la nuit me portât conseil.
L’une des premières raisons invoquées « à chaud » fût un arbitrage légèrement imparfait. Et là je dis « non! » L’arbitrage, surtout lorsqu’il est tenu par des personnes neutres, n’est jamais une excuse valable. Les joueurs ratent des tirs et des contrôles, les arbitres peuvent rater des coups de sifflet. Néanmoins, et c’est ce que l’on apprend dès le plus jeune âge dans les écoles de hockey, l’arbitre est souverain et le temps passé à discuter avec lui est un temps que l’on ne prend pas pour se replacer. Et sur ce point là, il fût satisfaisant de voir que nos chers bleus (blanc en l’occurrence) furent les joueurs les plus disciplinés de la rencontre. Bon, il y eût bien ce petit carton jaune pour un tir déclenché après un coup de sifflet et qui heurta inopinément les côtes d’un joueur adverse, mais la juste sanction prononcée fût acceptée immédiatement et sans un cri par le fautif qui sans un pli sans une tâche emportait son panache sur le banc de touche (Cyrano, acte V, scène finale, car oui Cyrano jouait au hockey, à Saint-Maur).
Non, décidément, et je ne peux que laisser éclater mon ire vengeresse, c’est bien de larcin, de brigandage, de maraudage que dis-je d’exaction qu’il s’agit! Et de trahison, aussi… Laissez-moi vous narrer les faits, mesdames et messieurs du jury, purs et sans habillage. L’odieuse vérité qui j’en suis sûr vous laissera terrifiés et abasourdis tant elle est abominable…
La rencontre commençait donc à 15 heures précises. L’équipe saint-maurienne arborait son maillot blanc pendant que les visiteurs étaient d’orange vêtus. Et tout allait très vite. Saint-Maur mettait rapidement en place son jeu de passes fulgurant et décontenançait des adverses déjà aux abois. Il ne fallut que quelques minutes pour qu’un mouvement parti de notre ligne arrière sur la droite traverse en deux passes le terrain dans la diagonale et aboutisse à un centre repris, avec toute la finesse que l’on lui connaît, par Steve qui marquait le premier but du match, le 11354ème de sa carrière, et pour la 9345ème fois sur une déviation déroutante.
15h12, l’heure du crime approche. Le soleil s’obscurcit. Un vent glacé se met à souffler sur la presqu’île saint-maurienne. Les chats se hérissent, les chiens hurlent à la mort, la terre tremble sur les tombes fraîchement recouvertes du cimetière de Condé… Les faits, ai-je dit! Les faits! Votre serviteur vient de rentrer en jeu, il n’a pas encore touché la balle ni même eut le temps de faire un appel qu’une attaque identique à l’action du premier but se développe pour Saint-Maur. La balle part de la droite, est remontée jusqu’à l’entrée de la surface adverse côté gauche, entre dans la zone, est frappée avec force et détermination vers l’attaquant qui avait eu la présence d’esprit de se déplacer au second poteau pour reprendre un centre éventuel quant tout à coup, surgissant de l’ombre dans laquelle il se tapissait en attendant le moment idéal pour commettre son forfait, un défenseur orange se jette sur la balle et la dévie dans son propre but!!!! Consternation chez les visiteurs, joie chez les Saint-Mauriens. Chez tous les Saint-Mauriens? Non! Car un président résiste encore et toujours à la liesse générale: on m’a volé mon premier but!!!!!!!!! Car c’est bien là, mesdames et messieurs les jurés, que le vol fût commis! Oh! J’entends déjà que l’avocat de la défense veut vous entraîner sur des pistes toutes autres, sur des interprétations fallacieuses… Il vous dira que son client tentait de protéger son but, qu’il n’était mû que par la volonté d’aider son équipe, qu’à aucun moment il n’avait imaginé que son geste causerait un si grand tort… Mais vous en conviendrez avec moi: lorsqu’on est animé de bonnes intentions, lorsque l’on a l’âme pure et sans tâche, marque-t-on un but contre ses propres coéquipiers, ses propres frères, ou, voyant que l’intervention que l’on projette ne peut aboutir qu’à un résultat désastreux, ne laisse-t-on pas la chance à l’attaquant adverse de rater sa reprise? Vous le voyez mesdames et messieurs, votre choix entre l’acquittement et la condamnation n’en est pas véritablement un. Les faits sont clairs, ils sont précis et ils sont incontestés. Vous ne pouvaient laisser la feuille de marque en l’état avec l’inscription d’un odieux but contre son camp. Vous devez, je vous y exhorte, attribuer ce but à un Saint-Maurien. Pas l’attaquant, non, qui n’a pas touché la balle, mais bel et bien le passeur. Celui par qui le drame est arrivé: notre milieu gauche, Daniel, Dan, Gilbert, comme vous l’avez à présent identifié (cf. match HSCSM – Orléans).
On me souffle que la jurisprudence va déjà dans ce sens, qu’il n’y a pas de but contre son camp en hockey. Et c’est heureux, car face à une telle injustice, nous étions prêts à aller jusqu’au Tribunal Arbitral du Sport!
Le reste de la partie n’entrera pas dans les annales du hockey. Signalons toutefois le 11355ème but en carrière de Steve, notre Papy flingueur, sur sa 9346ème déviation. Elle faisait suite à un petit corner parfaitement exécuté par Alex, qui avait pour l’occasion ramené son panache du banc de touche.
3-0 donc, score final, et septième victoire en sept matchs pour notre équipe première!
Nous clôturerons notre phase aller la semaine prochaine à Chartres, avec l’ambition magnifique de remporter l’ensemble de nos matchs depuis le début de saison!
Victoire nette et sans bavure de la deux au Racing
Malgré les premiers froids hivernaux, nos courageux joueurs de l’équipe 2 s’étaient levés de bonne heure en ce dimanche matin, pour affronter le Racing ! Sous un beau soleil d’hiver, nous nous sommes vite réchauffés… Et dès le coup de sifflet, nous lancions nos premières attaques à droite, à gauche, au centre mais en vain. Et c’est en milieu du 1er quart temps que nous obtenions un petit corner que Marion, plein de malice, convertissait d’un push légèrement levé et flottant !!! Puis c’était au tour de Nico, notre guest star, qui sur un shoot coup droit (sans malice, mais plein de détermination et de précision) ne laissait aucune chance au gardien. 2-0 et la première mi-temps était loin d’être finie… Mais malheureusement plus rien ne fut marqué avant l’acte II, malgré les envolées d’un Stéphane à droite, de Baptiste au milieu. Même Jill s’y mettait avec des courses le long de ligne à gauche, elle volait presque (si si… mu legend zen for sale je vous assure !!) Pendant ce temps-là, la défense gérait assez tranquillement les quelques incursions du Racing et Claudio, à défaut de toucher la balle, en profitait pour travailler son organe vocal (il vaut mieux préciser), replaçant sa défense avec un Pedro et une Julie qui commencent à trouver des automatismes. A l’arrivée de la mi-temps, nous constatâmes (un joli passé simple en forme de clin d’œil littéraire au président !!) que les supporters St-Mauriens commençaient à se masser dans les gradins. David, Eric, Charlène et Tony pour ne citer qu’eux. Même un de mes collègues était là! Et oui nous soulevons les foules !! Nous pûmes même faire un petit bonjour à Charlène et Tony à la mi-temps…je crois que leurs joues portent encore les traces de sueur de chacun des joueurs de la 2 !!!! La deuxième mi-temps confirmait la domination de St-Maur: des attaques et des petits corners malheureusement infructueux. Toute l’équipe s’y mettait. mu legend zen Yves, Baptiste, Val étaient à 2 doigts de conclure. Et soudain sur une énième attaque, Val marquait sur une feinte magistrale qui laissait le gardien du Racing sans voix pendant que le nôtre continuait à donner de la sienne tout en se refroidissant !!! Et de 3 !! Et bientôt 4, certainement le plus beau. Evidemment, puisque c’est bibi qui a marqué !!! Après une très beau contre, Brice embarquait la défense, puis m’adressait une passe appuyée et là, tel un Steve (attention, la 1 a du souci à se faire !), dos au gardien, je détournais du revers. Malgré un magnifique plongeon le gardien ne pouvait rien !!! Je le relate dans le détail car cela ne m’arrive vraiment pas souvent de scorer, contrairement à notre 5eme buteur du jour, notre goléador, qui d’un geste technique à la Steve ou tout simplement à la Benji (il a sa propre marque de fabrique lui aussi), marquait du revers après avoir dribblé 10 joueurs. Je crois! Une première partie de saison qui se termine, par une victoire nette et sans bavure, dans une ambiance très fair-play, qui nous a permis de nous faire plaisir.
Les Artilleurs St-Mauriens étaient de sortie !!!
Victoire de la 2… 10-2!!!!
Après 2 matchs, nous n’avions marqué que 3 buts… Et là, en un match, nous marquâmes les 12 buts de la rencontre… Eh oui, 12 et non pas 10…. Si vous voulez comprendre comment les gâchettes saint-mauriennes ont pu marquer l’intégralité des buts de la rencontre, il vous faudra lire l’ensemble du compte-rendu.
En ce dimanche matin, un peu frais, nous arrivâmes très en avance sur le magnifique terrain du Stade Français (les routes franciliennes étaient bien plus dégagées que prévu).
Après 30mn d’attente, nous vîmes enfin nos adversaires arriver… au compte-gouttes… et en plus ils n’étaient que 8… Après un bref arrangement, nous décidâmes de prêter Benjamin notre plus fine gâchette car nous étions 11 ( bientôt 12 rejoints par Benoit qui venait de faire un 10K).
Le match démarrait donc par un 10 (HSCSM) contre 9….. Nous ne tardions pas à marquer suite à une jolie manœuvre d’un Baptiste inspiré qui le long de la ligne de sortie de but, arrivait à glisser la balle à Val qui marquait un but plein d’autorité !!! C’est à partir de ce moment- là que j’ai commencé à perdre le fil de l’ordre de l’ensemble des buts (c’était un tel festival)….
Au bout de 10mn, nous menions 3 à 0…..C’est alors que Morgane se proposa de défendre les buts adversaires…. L’HSCSM passait donc en infériorité numérique 9 contre 10….. Vous me suivez toujours….En effet, magnanimes, nous tournions avec un remplaçant après l’arrivée de Benoit!!!!
Et c’est à ce moment-là que Benj (jouant pour le Stade, tout en arbitrant) se faufilait au milieu de la défense des blancs et arrivait à décocher un tir qui, malgré une glissade dont Brice à le secret, entrait de justesse dans les buts !! 3-1.
Nous repartîmes de plus belle , et sur une nouvelle très belle action, Brice passa en profondeur sur un Alexis très en jambes (si si)… et GOOOOOOOOOAAAAAAL !!!!!!!! Suivi d’un autre but…. mu2legendzen Donc 5-1, puis Benj nous fit encore un numéro !!! Jill repoussa sur la ligne de façon spectaculaire… Malheureusement, Benj reprenait la balle et d’un tir intelligent (avec rebond ) et trompait votre serviteur !!!! 5-2 à la mi-temps
Après la pause nous décidâmes de jouer sans remplaçant…. Donc à 10 contre 10…… Et malgré une Morgane(toujours dans les buts du SF) en grande forme, nous enchaînâmes 5 buts…. L’histoire retiendra que le plus beau but aurait pu être 100% Lagrange avec une passe en shoot des 22 de Jill sur Manu dans le cercle qui plongeait pour dévier la balle…. mu legend zen for sale Malheureusement Morgane vigilante s’interposait !!!
Un très bon match de l’ensemble de l’équipe qui a su faire tourner la balle un coup à gauche avec Jill/Nico/Marion et Baptiste ou tantôt à droite avec Marion/Manu et Bérangère. Parfois par le milieu Nico/Alexis/Brice et Benoit …….De très beaux enchaînements qui, sans une Morgane de gala, auraient pu alourdir le score !
Voici donc les noms des buteurs :
Valérie 2
Marion 3 (dont un après une passe de Baptiste)
Benoît 2 (dont un très beau en tête de cercle après une passe en retrait de Manu…et malgré une Morgane qui touche la balle du bout des gants)
Nico 1 (plein de maîtrise à la suite d’un contre très bien joué)
Alexis 1 (je crois qu’il dormira bien ce soir après ses nombreuses courses)
Manu 1 (but accrocheur et sur un deuxième plongeon….Brice n’a qu’à bien se tenir)
Et notre meilleure gâchette Benj qui marqua les 2 buts du Stade Français….