II + III = V

Voici l’équation que nous avons pu vérifier ce week-end à l’occasion de la troisième journée des phases retour du championnat de régionale 2.

Les latinistes et mathématiciens chevronnés ne s’étonneront guère de cette assertion, puisée au fin fond du bon sens et de la logique.

C’est qu’ils ne se placent pas sur le bon plan de réflexion. Plan que, selon mon expérience, l’on ne peut atteindre qu’après les douces agapes consécutives à une performance de choix dans l’arène.

Ils ne pourraient en effet comprendre le cheminement technico-tactique qui nous fait dire que, si face à l’US Métro lors des phases aller : II = D et III= D, alors lors des phases retour, II + III = V. Les voyez-vous, tous ces penseurs ignorant de la glorieuse incertitude du sport asséner : « Non, non ! C’est impossible ! Dans ces conditions : II + III = M ! Ou à la rigueur II + III = DD » ?.

Laissons Dédé à ses jeux de grattage (seuls les publivores la comprendront, celle-là, et je demande l’indulgence des autres car elle était difficile à amener et qu’en plus on arrive en fin de saison…) et parlons de ce week-end.

Vous l’aurez bien sûr compris, c’est une entente des équipes 2 et 3 du HSCSM qui a obtenu un précieuse Victoire (et non une Défaite) sur l’US Métro au cours d’un match qui, s’il ne restera pas dans les mémoires pour sa qualité technique, aura au moins permis à nos joueurs et joueuses de prendre un bol d’air du côté de la Croix de Berny par une matinée grise, pour ne pas dire plombée.

Nous étions 14 à répondre présents, et il faut avouer qu’à la notable exception de Morgane qui faisaient ses premières armes officielles sous nos couleurs avec beaucoup d’enthousiasme, de détermination et de capacités à enchaîner les courses et les efforts, notre groupe avait toute l’apparence d’un rassemblement de vétérans plus ou moins marqués par leurs joutes antérieures. Mains douloureuses, souffles courts, jambes lourdes, nuits courtes, co-pilote lamentable constituaient le lot commun. Certains allèrent même jusqu’à pousser le vice à son paroxysme en annonçant (et là on applaudit le combo) batterie à plat-chaussures oubliées-main douloureuse-décalage horaire fatal !

Face à nous, il y avait de tout… De 10 à 70 ans, du plus talentueux au moins dégourdi.

Quelques belles envolées vinrent éclairer le match, la plupart à mettre à notre actif et sur l’une d’elle, trois passes de contournement de la défense par la gauche permettaient d’obtenir une position de tir qu’Alex ne manquait pas de convertir d’une frappe croisée à raz de terre qui a bien dû flirter avec les 36 km/h (l’absence de radar ne nous permis toutefois pas d’obtenir une certitude sur ce point).

Métro ne réussissant à convertir aucun des 18 petits corners qu’ils obtenaient dans le match, le score en resta là.

Rendez-vous dimanche prochain pour de nouvelles rencontres !