La Une prend la tête!!!

Chers lecteurs, vous qui partagez la vie, l’intimité même, de notre équipe fanion depuis le début de la saison, vous méritez de connaître les circonstances parfois folkloriques, parfois dramatiques, qui nous permettent de vous rendre compte des exploits de nos joueurs semaine après semaine. Et cette semaine entre toutes va, nous n’en doutons pas, vous ébahir car ce n’est pas une première française, ni une première européenne, encore moins une première mondiale, toujours pas une première galactique, mais bel et bien une première universelle que nous nous apprêtons à vous offrir!

Après vous avoir infligé des résumés issus de mon expérience (parfois douloureuse) sur le terrain, après vous avoir affligé avec mes élucubrations (parfois douteuses) de spectateur impuissant sur sa ligne de touche, je vais vous fliger tout court avec le premier résumé d’un match dont je ne connais que le résultat et les buteurs!!!! Pour des raisons indépendantes de ma bonne volonté, j’étais en effet retenu loin de ce match (au Carrousel du Louvre, en fait, oeuvrant à la réussite de l’exposition d’Elimo, peintre contemporaine de grand talent, star en devenir de l’expression artistique, et je ne dis pas çà parce que je partage sa vie!) et ne pouvais ni jouer ni admirer le jeu déployé.

Vous l’aurez compris, dans les lignes qui suivront, le vrai se mêlera au faux et seule votre sagacité vous permettra de deviner quels éléments m’ont effectivement été rapportés et lesquels ont été imaginés. Par exemple, si j’écris « Dada marqua d’un superbe shoot de revers », vous me dîtes: « Faux!!! Il ne sait pas tirer en revers!!!!! » Vous aurez parfaitement raison, mais celle-ci était facile…

Nous voici donc sur les gradins du stade Marin de Saint-Maur, 3ème étage, tribune centrale, au sein des « Teckels Saint-Mauriens », le groupe de supporters le plus hargneux et le plus enthousiaste de notre club, pour ce qui constitue un nouveau choc de notre championnat de Nationale 3. Face à face, deux équipes n’ayant jusque là connue que la victoire. Deux collectifs ayant enchaîné les résultats positifs, voire flamboyants. Deux philosophies de jeu. Des joueurs très expérimentés, de jeunes pousses prometteuses… Rarement les vingt huit mille spectateurs présents dans l’enceinte saint-Maurienne n’avaient eu autant de raisons d’attendre impatiemment un match.

Le coup d’envoi était donné par des Rouennais chamarrés, voire bariolés, qui allaient aussitôt faire parler leur technique en faisant tourner la balle. Nos représentants exerçaient un pressing de bon aloi (je crois que c’est la première fois que l’on qualifie un pressing de « de bon aloi », seconde première universelle!) qui gênait fortement la construction rouennaise. Sur une interception de Steve au milieu de terrain, la balle circulait rapidement entre nos lignes et gauche à droite, puis à nouveau à gauche, et encore à droite, avant de repartir à gauche, puis à droite… Et alors que la moitié de l’équipe rouennaise se plaignait d’un bien légitime mal de mer, les Saint-Mauriens lançaient une première torpille par Cyril qui échouait sur le gardien adverse. C’est donc à un premier quart-temps d’observation inquiète que se livraient les deux équipes, cherchant fébrilement la faille potentielle, le manqué fatal, l’imprécision catastrophique, le maillon faible à presser… Les Rouennais n’en avaient guère, les Saint-Mauriens n’en avaient pas. 0-0 après les dix-sept premières minutes.

La technique allait parler en second quart-temps avec une sublime séquence de passes en jongles entre David, Alex et Daniel au milieu du terrain, geste technique longuement travaillé à l’entraînement, mais qui allait échouer en raison de l’absence sur le terrain du petit tuyau dans lequel faire passer la balle… Sur le contre que s’en suivait, Greg allait pouvoir faire la démonstration de sa très bonne entente avec le cadre de ses buts puisqu’une frappe rouennaise ricochait d’abord sur son montant droit, longeait paresseusement la ligne de but, sautillait sur un gravillon au moment où un Rouennais tentait de la pousser, heurtait le second montant à sa base, remontait le long du poteau dans un effort louable, frappait la transversale, rebondissait sur le casque d’un Greg aux abois, était reprise de volée par un attaquant adverse droit vers la lucarne et ne sortait finalement du but que par la grâce du positionnement heureux de « Titine », la crosse de Lucas qu’il bichonne, ponce, oint, repeint, décore et laque avec attention entre chaque match. Ouf! C’était passé près!

C’est enfin à l’attaque du troisième quart-temps que le tableau des scores allait évoluer, dans ce qui restera dans l’histoire du hockey sur gazon comme « the incredible Rouen’s coup de mou ». En l’espace de six minutes, les attaquants bleus multipliaient les phases offensives, provoquaient une multitude de petits corners et infligeaient aux visiteurs une claque retentissante dont ils ne devaient jamais se remettre. Dan en déviation et Steve avec adresse transformaient ces phases de jeu dont la maîtrise est indispensable dans le hockey moderne. Mais surtout, surtout… Le but venu d’ailleurs, la fabuleuse inspiration qui devait illuminer le match et laisser des étoiles dans les yeux de tous les spectateurs… David, Dada, Dadinho pourrait-on dire à présent, lançait plein axe un scoop qui parcourait la distance entre le point de penalty de la surface saint-Maurienne et l’entrée de la surface rouennaise… Soixante-cinq mètres et trois secondes vingt-deux centièmes de vol en réalité, une éternité pour tous ceux qui le virent… Le scoop donc trouvait à sa tombée un Daniel, Dan, Gilbert retiendra-ton, qui bien que parti après la balle de sa propre ligne de but, parvenait à s’arracher et à couvrir la distance dans le même temps. Hélas, malgré cet effort surhumain, il allait arriver trop tard, il tendait sa crosse vers le ciel, fermait les yeux, sautait par dessus le gardien et dans une extension digne d’Olivier Aton (vous chercherez…) parvenait à dévier la balle vers Quentin, nouvelle recrue du club, qui se retrouvait en position idéale, seul face au but, à douze centimètres de la ligne, et voyait son tir finir dans la planche. La foule estomaquée ne réagissait pas tout de suite mais la clameur qui suivit ce but s’entendit, paraît-il, jusqu’à Vincennes.

Inutile dès lors de vous conter la fin du match, qui devait nous permettre de conserver cet avantage de trois buts. Le HSCSM poursuit sa marche victorieuse et prend la tête du championnat!!!!
Où s’arrêteront-ils, me demandez-vous? Nul ne le sait mais nous espérons tous qu’ils nous reviendront de la trêve de la Toussaint affutés et prêts pour de nouveaux exploits!

Nos U8 au Racing!

Premier tournoi de nos 8 le 15 octobre au racing club de France (la boulie)

Tournoi Eiffel 2016

Le week-end du 5 et 6 novembre à partir de 8h30 se déroulera le Tournoi Eiffel !

Pour rappel c’est un tournoi U14 visant à détecter les meilleur(e)s joueurs(ses) afin de préparer le championnat de France U14 !

Nos u14 F et G y vont! Go! Allez le HSCSM!

 

Le soleil avait rendez-vous avec la une!

Nous partîmes quatre de Saint-Maur en ce beau dimanche matin et par un prompt renfort nous retrouvâmes quinze sur le terrain de Villiers le bel.

Connaissez-vous le terrain de Villiers? Imaginez un pré synthétique vert sur lequel ont été saupoudrées des millions de petites billes plastiques noires. Assez agréable à jouer même si les rebonds sont plutôt aléatoires et que la balle se retrouve parfois transformée en superballe rebondissante.

Le match commençait presque dans les temps et avec deux arbitres de niveau international, qui composèrent une paire mixte franco-espagnole de fort bonne tenue.

Le premier but venait assez rapidement dans le match avec une bonne frappe de Benj en entrée de zone magnifiquement repoussée dans un premier temps sur Christo qui faisait à nouveau parler sa classe et son élégance: « Tudieu ami casqué! Il apparaît clairement que vous ne souhaitiez pas conserver le bénéfice de cette sphère polissonne, puisque vous me la renvoyâtes (ndlr: oui, renvoyâtes, j’ai vérifié). Permettez donc que je la reprenne de volée afin de la faire passer au-delà de la ligne de but et entre vos deux poteaux, action qui marquera l’ouverture du score pour mon équipe, je vous en remercie. »

Les Beauvillésois ne restaient pas inactifs mais ne pouvaient totalement développer leur jeu, empêchés par notre duo de demis défensifs. Ils parvenaient pourtant à lancer quelques missiles à l’intérieur de notre zone. Les reprises consécutives à ces incursions auraient pu se transformer en buts opportunistes sans les bonnes inspirations de Greg, tellement fier d’arborer son nouveau sac gardien n’avait pas hésité à lui promettre, les yeux dans la fermeture éclair, qu’il lui ramènerait une clean sheet en ce jour.

C’est alors (la dramaturgie va atteindre un sommet rarement vu dans l’histoire de ces commentaires, aussi demanderai-je au lecteur attentif bien que parfois goguenard, un effort supplémentaire de concentration) qu’en plusieurs occasions, les astres, le sol, le gardien et nos milieux de terrain allaient devenir les protagonistes d’un évènement aussi rare qu’exceptionnel, aussi distrayant pour le spectateur que destructeur pour votre serviteur.

Qui a dit « Quoi? Encore lui?! » ? C’était au troisième rang à gauche… Mais que voulez-vous que je vous dise? Les beaux buts, les actions limpides, les interceptions opportunes, les arrêts décisifs sont pour les joueurs ayant un passé de hockeyeur, voir un passif, et un talent indéniable. Que reste-t-il aux débutants lents, vieux et malhabiles? Les actions improbables, les coups du sort, les bizarreries de la crosse et les rebonds impossibles…

Or donc, alors que je venais de rentrer en jeu, la balle arrivait côté droit sur Daniel qui parvenait à déborder et à placer un centre ricochant dont la trajectoire devait sans conteste faire l’objet d’une reprise au premier poteau. Joignant le geste à la réflexion, je prenais de vitesse mon défenseur et me jetais sur la balle avec les intentions offensives les plus pures: marquer, marquer, marquer. Hélas! La désynchronisation entre la balle et ma crosse, qui n’avaient pas encore été présentées, aboutissait à ce qu’il est convenu d’appeler dans le jargon sportif en général et hockeyeur en particulier, une énorme cagade.

Quelques minutes plus tard, alors que les appels sur les côtés se multipliaient et mon endurance déclinait, une contre attaque menée pour une fois plein axe aboutissait à une belle passe en profondeur sur laquelle je me jetais avidement. Lancé à pleine vitesse (qui a rigolé?), les yeux rivés sur la balle qui cahotait entre les billes de plastique, la crosse tendue en avant telle l’éperon d’une trirème lancée à pleine vitesse, je ne distinguais pas la menace grandissante qui venait à ma rencontre. Une fraction de seconde après que ma crosse avait touché la balle, je me retrouvais sans comprendre pourquoi dans une position que les plus grands physiciens auraient considérés comme gravitationnellement anormale. La figure imposée qui m’était proposée n’avait rien du double axel ou de la triple boucle piquée: c’était un soleil, un vrai! Ou plutôt, un demi-soleil… Car il ne faut pas s’y tromper, nul ne trompe longtemps les principes physiques régissant l’univers. Surtout pas un objet volant sans aile non motorisé qu’un quintal! La gravité a donc repris ses droits, le sol s’est rapproché, et paf… L’Observatoire de surveillance de l’activité sismique en Île-de-France ne manquera pas de signaler dans la semaine qu’une secousse d’amplitude 5,3 a été ressentie de Versailles à Beauvais et de Melun à Chatou, vous savez maintenant quelle en est la cause.

Je sus par la suite que le gardien emporté par l’élan de sa sortie avait percuté mes jambes et que j’étais retombé plutôt lourdement (qualificatif que je trouve personnellement assez sévère) sur la hanche droite et avec le coude dans le plexus. Douleur fulgurante, souffle coupé mais… petit corner!Ce dernier était parfaitement exploité par Alex qui en en deux temps et trois mouvements parvenait à tromper le découpeur en chef de l’équipe adverse (même si le geste était dans le mouvement et donc finalement exécuté sans intention de nuire). 2-0 pour Saint-Maur!

Villiers accusait le coup en seconde mi-temps obligés de jouer à 10 suite à la défection de l’un des leurs, terrassé par des douleurs abdominales. Nous ne parvenions toutefois pas à développer notre jeu aussi efficacement qu’en première période et devions attendre la fin du match pour retrouver Benj et Christo dans une situation quasi similaire à celle du début de match. Cette fois-ci, Christo frappait sur le gardien et Benj reprenait d’un splendide tir cranté que le gardien beauvillésois ne parvenait à négocier.

Le tir cranté? C’est une spécialité 100% Hardy car ardue. La balle part à l’horizontale sur quelques centimètres, s’élève ou s’abaisse soudainement  selon une trajectoire verticale de quelques centimètres, puis reprend sa course horizontale avant d’obliquer à nouveau verticalement et ainsi de suite jusqu’à ce qu’elle rencontre un obstacle, généralement la planche ou le filet du but.

3-0 pour Saint-Maur, score et victoire qui étaient entérinés quelques instants plus tard par le coup de sifflet ibère libérateur.

Et de cinq! Faudra-t-il que les supporters saint-mauriens utilisent les doigts de leur autre main pour compter les victoires de leur équipe? Le cratère du terrain de Villiers le bel pourra-t-il être réparé?

Autant de questions légitimes auxquelles vous trouverez une réponse en venant voir le match de vos joueurs favoris dimanche prochain au stade Marin!

 

à noter dans vos plannings!

Attention les vacances approchent! Dernier entrainement u8/u10/u12/u14/bébé le mercredi 19 octobre au stade Marin! Pas d’entrainements pendant les vacances!

On se retrouve en novembre sur LE PLANNING SALLE (sur le site « infos pratiques » ) vérifier bien les horaires et le lieu d’entrainement de vos enfants!

 

 

Quatre à la suite pour l’équipe 1!!!

Quel bel après-midi de hockey que celui que nous vécûmes ce dimanche 9 octobre à Saint-Maur des Fossés!

Ciel azur, température agréablement tempérée, arbitres présents et protagonistes en forme… Que demander de plus? Eh bien je vous le dis: jouer! Car, chers lecteurs (oui, j’ose le pluriel dans l’espoir d’être lu par au moins deux personnes, même si c’est par accident), le compte-rendu que je m’apprête à faire n’est qu’un compte-rendu indirect. Je ne pourrai vous parler de l’ambiance musquée des vestiaires, des causeries pleines d’emphase, des mots doux échangés dans le dos des arbitres bref, de l’essence même de la partie qui, je le sais, vous passionne. La faute à une vilaine blessure qui me força à me rendre au stade Marin dans ma chaise à porteurs présidentielle de fonction.

Et nous commencerons ce résumé par une mise au point que l’honnêteté et la transparence nous obligent à faire. Vous vous en souvenez, nous avions quitté David à Mer dans un rare moment de communion avec l’Olympe lors de son but en shoot revers, pour sa 1570ème tentative. Las! Le shoot en question n’était pas en revers et l’attitude enthousiaste de David n’était pas motivée par l’apaisement de son âme torturée mais par le simple bonheur d’avoir inscrit un but. Dada reste donc sur sa série en cours de 1569 shoots en revers sans succès. La vérité y gagne ce que le poète y perd, à regret.

Parlons à présent d’Orléans, car c’est bien Orléans qui nous visitait ce dimanche, humblement mais résolument, consciente de la hauteur de la montagne à gravir mais confiante en ses qualités. Désignée comme l’une des équipes favorites de notre championnat, elle espérait repartir de Saint-Maur avec un résultat au moins aussi favorable que celui de la saison dernière (1-1, nos fans attentifs s’en souviendront).

Rouge fût leur couleur, de bout en bout: maillots rouges en début de partie, joues rouges et essoufflées durant une bonne partie de la rencontre, front et oreilles rouges de frustration en fin de match. Notons en outre que, vu du bord du terrain, tous leurs joueurs orléanais semblaient s’appeler Pedro. Ce n’est pas une, ni deux, ni cent fois mais au moins mille (on me souffle 1235 fois, le chiffre reste sujet à caution) que nous entendîmes des « Bien, Pedro! », des « Reviens, Pedro! », des « Plus au centre, Pedro! »…

La partie fût globalement bien maîtrisée par Saint-Maur qui parvint à marquer deux buts splendides, à se procurer un bonne dizaine d’occasions très franches et à bien contrôler défensivement ses adversaires (à l’exception de deux occasions…).

Le premier but saint-maurien est à mettre au crédit d’un Daniel virevoltant. La balle circulait bien entre nos joueurs, Pedro ne parvenant pas à l’intercepter, et arrivait sur le côté gauche du terrain jusqu’à Daniel qui d’un contrôle parfaitement orienté éliminait Pedro et Pedro et se mettait en position de tir désaxée sur la gauche. Il tenta alors un shoot revers (celui que David aimerait réussir…) puissant qui finit sa course dans la lucarne du but orléanais. Notons que la balle manqua de peu la tête de Pedro, malencontreusement positionné sur la trajectoire du shoot et qui dût la rentrer entre ses épaules hâtivement. Incapable de la ressortir tout de suite, il devait céder sa place, battant frénétiquement des mains devant lui.

S’en suivit une longue période de domination de notre équipe, enthousiasmante (notre équipe, pas la domination) mais stérile (la domination, pas notre équipe), où nous pûmes toutefois apprécier la belle maîtrise technique de nos représentants. Seul événement notable, le « POP » qui indiquait à l’assistance inquiète que la tête de Pedro avait pu retrouver sa place au-dessus de ses épaules (nous remercions à cette occasion les services techniques de la ville pour leur prompte réaction).

Comme l’on pouvait s’en douter, cette domination sans marquer donnait lieu en fin de première période à une série de petits corners pour Orléans qui firent peser un véritable danger sur le but saint-maurien, le shoot de Pedro n’étant détourné par Greg qu’in extremis.

Dès le début de seconde période, Saint-Maur enfonça le clou grâce à une action limpide, à mi-hauteur et en une touche de balle qui permettait à David, d’une reprise de volée légèrement lobée plein axe de tromper la vigilance de Pedro.

Dès lors, votre serviteur fût accaparé par la gestion d’une progéniture remuante et phoniquement perturbante. J’admets n’avoir pas vu le but marqué par les rouges orléanais mais je peux toutefois avancer sans grand risque d’erreur qu’il fût marqué par Pedro, sur une belle passe de Pedro.

2-1 pour Saint-Maur au final, au terme d’une rencontre disputée dans un excellent esprit et où nous pouvons féliciter tant nos joueurs que nos amis orléanais.
Quatre victoires de rang pour Saint-Maur, qui poursuit son bonhomme de chemin!

Information Baby-Hockey

Vos petits hockeyeurs ont de nouvelles crosses de toutes les couleurs. Néanmoins, afin d’éviter les drames des échanges fortuits, nous vous demandons de bien vouloir mettre le prénom de votre enfant sur celle-ci.

Vous nous avez par ailleurs posé la question du maintien des séances en cas de pluie. Nous partons du principe que les enfants doivent être dans les meilleures conditions pour jouer. Néanmoins, une pluie fine de quelques minutes ne sera pas de nature à faire annuler le cours. Il est donc nécessaire de prévoir pour les enfants une tenue imperméable légère. Pour le cours du samedi matin, ce problème se réglera de lui-même lors de notre passage au gymnase d’Arsonval à partir des vacances de la Toussaint (de 11h45 à 12h30).

La 1 en classe de Mer!

En ce début de semaine, le coach de l’équipe 1 a vendu du rêve à ses joueurs, enfin, surtout à ses joueurs néophytes.

– « Mes garçons, ce week-end, nous allons à Mer!.

-C’est où, coach?

-Au sud d’Orléans, c’est assez loin. »

Tous les éléments du quiproquo étaient posés. Car cher lecteur et supporter, si l’on te dit dans la même phrase les mots « mer », « sud » et « loin », ne penses-tu pas immédiatement aux plages de sable blanc, à l’eau bleue méditerranéenne ou caraïbe, aux bikinis et au chant des cigales?

Eh bien moi si. Et notre arrivée en la bourgade de Mer, ville sans doute charmante mais qui a pour plages les immenses champs de blé de la Beauce, pour eau bleue les méandres verts de la Loire, pour bikinis les vestes molletonnées qui siéent parfaitement au climat continental du centre de la France et pour cigales les corneilles et corbeaux qui cherchent les charognes de campagnols et autres musaraignes éparpillées dans les champs sus-nommés, fût un coup terrible porté à mon moral et à mon enthousiasme.

L’équipe locale nous réservait toutefois un accueil plus que chaleureux qui trouvera son apogée dans le partage d’un punch qui nous a momentanément transporté sous des latitudes plus clémentes. Mais je brule les étapes, parlons du match.

Ce dernier commençait bizarrement pour notre équipe qui ne parvenait pas, lors des premières minutes à passer la ligne médiane de façon ordonnée. La faute à un attaquant qui traînait son envie de mer, de vraie mer s’entend, et qui se retrouvait systématiquement à l’opposée du jeu, donc inutile. Les milieux parvenaient toutefois à planter quelques banderilles qui faisaient briller le gardien adverse.

Notre sagace entraîneur, voyant la détresse manifeste de sa ligne d’attaque, décide d’en changer la pointe. La rentrée de Christo allait changer la physionomie du match et donner une leçon de placement au jeune buteur que je suis. A mes démarrages de tracteur poussif, à mon envie de faire rentrer dans le but la balle, l’équipe adverse et la plupart des spectateurs et à mon placement disons… approximatif, succédaient l’à-propos, l’élégance, l’économie de gestes et d’énergie d’un Christo en grande forme. Imaginez un échassier avançant gracieusement dans un étang, l’œil à la recherche de la moindre proie, une patte après l’autre sans déranger les nénuphars et capable, après plusieurs minutes d’une immobilité parfaite, de fondre sur son objectif avec la vitesse et la précision d’un faucon…

Pratiquement dès sa rentrée, Christo héritait d’une balle dans la surface adverse et se présentait cordialement face au gardien. Cordialement car ce face-face fut l’occasion d’un magnifique échange de politesses entre les deux protagonistes. Tout commençait avec un tir un peu mou de Christo sur le gardien de but…

– « Cher ami gardien, je ressens là ton désarroi de te trouver en position si défavorable. Permets-moi d’alléger ton angoisse en poussant la balle dans tes guêtres de façon à ce que tu puisses, sans trembler, la repousser sur le côté.

– Voilà qui est fort urbain! Dans ces conditions, je laisserai la balle à ta portée afin que tu puisses la reprendre et me contourner avec tact et délicatesse.

– Je t’en remercie et ne supporterais pas de te décevoir. Vois comme j’exécute à la lettre tes consignes afin de glisser la balle dans le but que tu as laissé vide.

– Ce n’est que justice, tu fus fort aimable

– A très bientôt alors! »

1-0 pour Saint-Maur!

Mer commençait alors à pousser pour revenir et multipliait en second quart-temps les occasions devant notre but, nous laissant l’inconfortable option d’opérer par contres. Sur l’un d’entre eux, Yann, après avoir dribblé la moitié de l’équipe adverse sur le flanc droit et feinté le gardien, manquait d’un rien le cadre. Sur une autre, David, au bout d’une superbe percée, manquait son shoot en revers et hurlait sa rage à la face des cieux, les pointant du doigt et promettant  d’inscrire un revers dans ce match. L’éclair et le tonnerre qui suivirent cet éclat faisaient rentrer la partie dans une dimension surnaturelle.

Malheureusement, les joueurs de Mer allaient les premiers profiter de l’arrivée des esprits dans cette partie. Sur un cafouillage anodin dans notre surface, un attaquant de Mer réussissait une reprise venue d’ailleurs qui, s’enflammant, transperçait le gant de notre gardien incrédule et finissait sa course dans le but.

1-1 à la mi-temps.

Le troisième quart-temps démarrait pour nous de la meilleure des manières. Sur un petit corner, la balle était poussée dans la surface et semblait vouée à être dégagée quand soudain surgit Papy qui d’une déviation pleine de maîtrise faisait entrer la balle dans le but sous l’œil médusé d’un gardien interdit.

2-1 pour Saint-Maur!

Physiquement et techniquement, cette période était à notre avantage. Christo, qui refaisait son apparition en pointe, allait encore démontrer la justesse de son jeu et l’emprise qu’il avait sur la ligne défensive. Sur une balle forte envoyée vers les buts de Mer de l’extérieur de la zone, la balle ricochait sur plusieurs défenseurs avant d’arriver sur Christo qui manquait sa reprise et ne cadrait pas son tir.

-« Fichtre!, s’écriait-il, Cette balle m’a traîtreusement trompée. Elle eut dû se diriger vers le but et non vers l’extérieur! »

Sa détresse était immédiatement comprise par l’un des défenseurs de Mer.

 » N’ait crainte, ami saint-maurien! Ton courrou et ta déception sont forts légitimes et je ne supporterai pas que tu souffres d’une telle injustice! Vois comme je rectifie la course de cette vile sphère afin qu’elle atteigne ton objectif! »

Et 3-1 pour Saint-Maur!

La pression continuait à augmenter pour les joueurs de Mer qui voyaient, l’une après l’autre, les vagues (oui, bon, vague, mer… il fallait bien que çà sorte à un moment ou à un autre…) saint-mauriennes échouer dans leur surface. Tirant enfin profit des enseignements de Christo, JB parvenait à se retrouver en position favorable à plusieurs reprises. Si l’une aboutit à un malheureux contrôle raté, les autres étaient plus probantes: une reprise en raclette dos au but qui frôlait le poteau adverse à mi-hauteur, une reprise sortie de justesse par le gardien suite à une course folle et à un centre de Benj côté droit… Et enfin une reprise avortée en shoot coup droit à cause de l’intervention d’un David tellement concentré sur son objectif du jour qu’il tentait encore en vain un shoot revers en bout de course (promis c’est la dernière fois que je centre le récit sur moi!!!).

Ce n’était pour David que partie remise puisqu’il parvenait enfin au début du quatrième quart-temps, et après 1549 tentatives infructueuses depuis le début de sa carrière, à marquer d’un tir en revers. Il pouvait enfin regarder les cieux, apaisé et digne, drapé de l’aura de celui qui a accompli sa destinée.

4-1 pour Saint-Maur.

La fin de match restait globalement dominée par des Saint-Mauriens sûrs de leur force. Nico, arrière droit depuis la sortie de Gonzague dont la main avait une fois de plus été maltraitée par les crosses adverses, offrait une démonstration de vitesse à un attaquant de Mer incrédule. Notons que Mer réussissait sur un petit corner finement joué à réduire le score mais l’essentiel était assuré.

Victoire 4-2 pour Saint-Maur!!!

La suite de ce déplacement fut l’occasion de goûter diverses spécialités locales comme le punch, le Saint-Nicolas de Bourgueil, les ravioles de homard et le crumble aux pommes. Toute l’équipe (ou presque) avait en effet choisi de prolonger la soirée dans une auberge proche du stade, les 3 maillets, où nous pûmes laisser libre court à notre satisfaction.

Rendez-vous dans 15 jours pour un gros match à domicile face à Orléans!

 

Superbe spectacle aérien et victoire de l’équipe 1sur Tours!

Enfin la reprise! Pour votre serviteur en tous cas… Notre équipe 1, après avoir balayé le CFP2 3-1 lors de la première journée, retrouvait, pour son premier match à domicile, l’équipe de Tours.

Tout le monde était en place à l’heure sous un ciel gris « âne ». Pas tout à fait gris « souris » mais plus soutenu que gris « clair ». Tout le monde? Non! Car deux irréductibles retardataires manquaient, et manquent d’ailleurs toujours, à l’appel: les arbitres!

Leur interprétation impeccable de l’Arlésienne, ce grand classique de l’arbitre du hockey si souvent entonné sur les terrains de France et de Navarre, retardait donc de quelques minutes le début du match.
Heureusement pour la bonne tenue de la rencontre, un sympathique retraité amateur de crosses et un spectateur animé de la flamme de l’arbitrage passaient par là et furent réquisitionnés pour pratiquer l’art délicat du juste coup de sifflet.

NDLR: l’information nous est parvenue que les-dits arbitres avaient été orientés vers un mauvais terrain et ignoraient où aller. Je vous pose la question: existe-t-il encore des hockeyeurs français ignorants du site gazon de Saint-Maur? Non! Répondez-vous dans un bel élan confraternel…  Je vous en remercie.

Dès l’entame, les styles des deux équipes étaient clairement affichés.
Au nord du terrain, alors qu’ils venaient du sud et que par tous les chemins aériens ils cherchaient à y revenir, l’équipe de Tours, maillots bleus très très foncés (encore plus que bleu « roi », presque plus que « marine »), short blancs , bas oranges, montrait une belle maîtrise du scoop.
Au sud du terrain, alors qu’ils venaient du nord, nos vaillants représentants, maillots blancs, shorts noirs, bas bleus, faisaient circuler la balle plutôt par la moquette.

L’artillerie tourangelle peinant à ajuster son tir en début de partie, le round d’observation était plutôt dominé par Saint-Maur qui ne parvenait toutefois pas à percer significativement la défense adverse. Les premières semi-occasions franches étaient même à mettre à l’actif des joueurs du sud qui venaient du nord du terrain avec pour cible le but sud de ce dernier (tout le monde a suivi?). A deux reprises, de mauvaises transmissions de balles dans l’axe du terrain offraient à Tours la possibilité de s’avancer vers notre surface, sans toutefois mettre en péril notre gardien.
Il n’en fallait pas plus pour piquer au vif les intentions saint-mauriennes. David et Daniel s’essayaient à des perforations. D’abord infructueuse, l’une d’entre elle était dégagée maladroitement, la balle revenant sur Nico à 25 mètre du but. Ce dernier armait un shoot qui filait dans la surface jusqu’à la crosse de JB qui d’un déviation pleine de finesse, d’à propos, de dextérité et de vista (je m’en fiche, c’est moi qui écris!!!!) trouvait Daniel seul et légèrement décalé sur la gauche du but adverse. Le magnifique shoot en revers de ce dernier envoyait la balle sous la barre et donnait un avantage précieux aux joueurs locaux.
La fin du premier quart-temps était clairement à l’avantage de Saint-Maur, les occasions se multipliant, à chaque fois avortées à cause de l’excellente prestation du gardien adverse.

Las! Le second quart-temps fût tout autre… Leurs canons longue portée enfin réglés, les bleus très très foncés se livraient à un pilonnage en règle de nos lignes arrières. Tactique simpliste, certes, mais qui manqua à plusieurs reprises de faire mouche. La pression sur nos buts devenaient pratiquement insoutenable et nous terminions la première mi-temps par une série interminable de petits corners dont les combinaisons parfaitement travaillées n’échouaient que par miracle, Saint-Gonzague parvenant in extremis et dans une position impossible à reproduire sans risquer une désarticulation totale du squelette, à sortir une balle sur sa ligne de but. Le temps passé par nos milieux à faire l’essuie-glace sous cette ondée de balles allait se payer plus tard dans le match.

Le jeu se stabilisait en seconde mi-temps. Les tactiques restaient semblables à celles qui furent développées jusque là. Tours comptait manifestement exclusivement sur ses lancements de jeu aériens pour provoquer la pagaille dans la surface adverse. Ils parvenaient même à obtenir un petit corner supplémentaire sorti de la lucarne par la crosse particulièrement ferme et bien inspirée du capitaine Saint-Maurien. A force de courir en tous sens, notre entrejeu commençait à fatiguer et Daniel, si heureux en première mi-temps, contractait une crampe fulgurante qui engendrait une tétanie générale de ses membres inférieurs. Petit instant médical pour rappeler que cette pathologie, plus connue sous le nom de blessuredeceluiquiatropcourrudanslevideaprèslaballite, affecte généralement les joueurs qui, bien que généreux dans l’effort, jouent plusieurs matchs de hockey par jour, ce qui est évidemment déconseillé par la faculté de médecine.

Fort heureusement, la fatigue était un élément bien partagé par les deux équipes et c’était finalement celle qui avait le fond de jeu le plus solide qui se sortait le mieux de ces dernières minutes, provoquant fautes devant la surface et petits corners à plusieurs reprises. Les occasions de but qui en découlèrent ne furent pas couronnées de succès mais permirent de tenir le score sans trop douter jusqu’au coup de sifflet final libérateur.

Deux matchs, deux victoires. L’équipe 1 du HSCSM suit pour l’instant un tableau de marche parfait! Bravo à eux!