Première victoire de la saison pour la 2!
mu legend zen for sale s’installer confortablement dans le hamac qu’il avait tendu entre ses poteaux. Quelques percées de Daniel et David, plein centre, faisaient bien passer quelques sueurs froides dans les dos ciel et blanc mais rien de parvenait vraiment à troubler la quiétude de cette charmante matinée. Quelques balles directes de Claudio auraient pu trouver Marco. Quelques débordements de Sacha auraient pu finir dans la surface adverse… Mais non. Que nenni, que pouic, quetchi, que dalle… JB, qui était arrivé à court de carburant, s’éclipsa à nouveau et eut la surprise, en revenant du bar avec une pina colada, de voir que la mi-temps avait été sifflée. Quelques mots et levées de voix plus tard, nous repartions à l’assaut des buts versaillais. mu legend zen Les joueurs de Saint-Maur faisaient montre de plus d’envie et les petits corners se multipliaient en leur faveur jusqu’à ce que David réussisse sur l’un d’eux à récupérer la balle et à placer une frappe vicieuse qui traversait la forêt de jambes adverses pour finir sa course dans le but. 1-0! Tout le monde respirait à l’idée d’avoir enfin réussi à débloquer le score. Champagne! se dit JB qui, joignant le geste à la parole, repartait illico au bar chercher le ravitaillement. La bouteille était à peine finie que David, bien lancé, se décalait d’un crochet sur le centre droit de la surface adverse et assénait un fameux coup de boutoir qui trompait la vigilance du gardien du Racing, obligeant JB à repartir passer une commande. Conscient que la note de bar qu’il présenterait au club risquait de ne pas être très sérieuse, notre gardien profita d’être face au soleil pour s’allonger et récupérer de tous les efforts consentis. Les dix dernières minutes passèrent donc ainsi, dans le confort qu’offraient ces deux buts d’avance et la certitude que rien ne viendrait enrayer le scenario de ce match.
Après des matchs aller calamiteux, quoique marqués par une réelle progression dans l’état d’esprit, et la trêve hivernale en salle, nous retrouvions ce dimanche la joie de respirer le grand air! Ciel bleu, température fraîche mais agréable, terrain magnifique… Nous jouions en effet au domaine de La Boulie, à Versailles, face à une équipe 3 du Racing qui avait réussi à mobiliser pas moins de huit joueurs qui avaient l’air ravi de s’être levés si tôt. L’organisation adverse, en 3-4-0, laissait d’emblée supposer que le Racing allait plutôt attendre nos attaques plutôt que de prendre le jeu à son compte. Cet attentisme avait d’ailleurs un effet lénifiant sur nos hommes qui ne parvenaient pas à enchaîner les passes et à créer des décalages. La physionomie du début de match incitait notre gardien à s’absenter quelques instants pour aller chercher sa première margarita. Il dut batailler pour obtenir le verre tant désiré sous le prétexte qu’il n’avait pas la tenue correcte exigée pour rentrer dans le club-house du golf de la Boulie. Heureusement, la perspective d’un tête-à-tête avec un casque avait raison des dernières hésitations du barman et il revenait juste à temps pour…